(это так приятно)! et personne pour me les lire (и /нет/ никого, чтобы мне их почитать)!

Pauvre homme! il n’avait pas encore l’habitude.

Au bout d’un moment, il reprit:

«Savez-vous ce qu’il y a encore de plus horrible pour moi? C’est de ne plus pouvoir lire mes journaux. Il faut être du métier pour comprendre cela… Quelquefois le soir, en rentrant, j’en achète un, rien que pour sentir cette odeur de papier humide et de nouvelles fraîches… C’est si bon! et personne pour me les lire!

Ma femme pourrait bien, mais elle ne veut pas (моя жена могла бы, но она не хочет): elle prétend qu’on trouve dans les faits divers des choses qui ne sont pas convenables (она утверждает, что в рубрике происшествий встретятся неприличные вещи; prétendre – требовать по праву; утверждать; trouver – находить; faits divers – происшествия /рубрика в газете/; convenable приличный; надлежащий). Ah, ces anciennes maîtresses (ах, эти бывшие содержанки; ancien – древний; бывший; maîtresse, f – хозяйка; любовница), une fois mariées, il n’y a pas plus bégueules qu’elles («однажды» вышедшие замуж, нет больших ханжей, чем они; bégueule, f – недотрога; ханжа; притворно добродетельный). Depuis que j’en ai fait Mme Bixiou (с тех пор как я ее сделал мадам Биксиу), celle-là s’est crue obligée de devenir bigote, mais à un point (она сочла себя обязанной стать святошей, да еще какой; se croire; bigot, m – ханжа, святоша; point, m – точка; степень; à un point – до такой степени)!.. Est-ce qu’elle ne voulait pas me faire frictionner les yeux avec l’eau de la Salette (разве она не хотела = ведь она хотела заставить меня промывать глаза салетинской водой[3]; frictionner – тереть, растирать; втирать)! Et puis, le pain bénit (а потом облатки; bénit – освященный; pain bénit – благословенный хлеб, просфора), les quêtes (сбор пожертвований; quête, f), la Sainte-Enfance («святое детство»[4]), les petits Chinois (китайчата), que sais-je encore (всего не упомнишь: «что я знаю еще»)?… Nous sommes dans les bonnes œuvres jusqu’au cou (мы в добрых делах по самые уши; cou, m – шея; jusqu’au cou – полностью, по уши: «по шею»)

Ma femme pourrait bien, mais elle ne veut pas: elle prétend qu’on trouve dans les faits divers des choses qui ne sont pas convenables. Ah, ces anciennes maîtresses, une fois mariées, il n’y a pas plus bégueules qu’elles. Depuis que j’en ai fait Mme Bixiou, celle-là s’est crue obligée de devenir bigote, mais à un point!.. Est-ce qu’elle ne voulait pas me faire frictionner les yeux avec l’eau de la Salette! Et puis, le pain bénit, les quêtes, la Sainte-Enfance, les petits Chinois, que sais-je encore?… Nous sommes dans les bonnes œuvres jusqu’au cou…

Ce serait cependant une bonne œuvre de me lire mes journaux (это было бы, однако, добрым делом почитать мне мои газеты). Eh bien, non, elle ne veut pas (но нет, она не хочет)… Si ma fille était chez nous (если бы моя дочь была у нас = дома), elle me les lirait, elle (она бы мне их почитала); mais depuis que je suis aveugle (но с тех пор, как я слепой = ослеп), je l’ai fait entrer à Notre-Dame-des-Arts (я ее поместил в /школу/ Нотр-Дам-дез-Ар; entrer – входить, вступать; faire entrer – вводить), pour avoir une bouche de moins à nourrir (чтобы ртом было меньше: «иметь ртом меньше, чтобы кормить»)

«Encore une qui me donne de l’agrément, celle-là (с этой тоже не соскучишься: «еще одна, которая мне доставляет развлечение»; agrément, m – согласие, одобрение; приятность; развлечение)! Il n’y a pas neuf ans qu’elle est au monde